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SOS KIVU

8 octobre 2012

Washington veut amener les présidents congolais

kabili_et_kagameWashington veut amener les présidents congolais et rwandais à « négocier pour mettre fin au conflit » qui met à feu et à sang le Nord-Kivu. Pour le président Joseph Kabila, la situation d’insécurité créée par le Rwanda et son pantin de M23 dans l’Est du pays  « est inacceptable, elle mérite d’être condamnée et devrait donner lieu à des sanctions ». Le vœu du chef de l’Etat devant la tribune des Nations unies le mardi 25 septembre 2012 était de voir l’Onu  « engager tous les Etats membres, particulièrement ceux qui se laissent tenter par la violence, au respect des principes directeurs de la Charte des Nations unies ».  Il a insisté : « Nous attendons de la communauté des Nations qu’à cet égard elle prenne ses responsabilités, et du Conseil de sécurité qu’il fasse respecter ses résolutions. C’est la condition de leur efficacité et de leur crédibilité ».

La situation de guerre qui sévit dans l’Est de la RDC reste préoccupante. Prenant la parole le 25 septembre 2012 du haut de la tribune des Nations unies, le président de la République, Joseph Kabila Kabange, y est revenu de manière condensée mais assez édifiante.  Sur un ton diplomatique, mais ferme, le chef de l’Etat congolais a invité la communauté internationale à mesurer la gravité du nouveau drame qui est imposé à la population de la partie Est de la RDC, alors que le pays était engagé, après des années de trouble, « dans la consolidation de la paix et de la sécurité ».

C’est le moment d’agir, a martelé le chef de l’Etat congolais, devant les Etats membres de l’organisation des Nations unies, réunis en Assemblée générale ordinaire à New York aux États-Unis. La RDC entend donc voir les Nations unies sanctionner ceux qui ont choisi « l’égoïsme, l’extrémisme, le communautarisme et le primat de la loi de la force sur la force de la loi ».

Divers rapports, dont le plus célèbre est celui des Nations unies, avaient clairement pointé du doigt le Rwanda comme principal soutien aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), responsable de la résurgence des tensions dans l’Est de la RDC.

Y a-t-il encore des preuves de plus à brandir à la communauté internationale pour la sortir de son mutisme ?   « Nous attendons de la Communauté des Nations qu’à cet égard elle prenne ses responsabilités, et du Conseil de sécurité qu’il fasse respecter ses résolutions », a-t-il déclaré, estimant avoir réuni le plus des preuves possibles pour attester d’une agression du Rwanda contre la RDC.  C’est donc la crédibilité aussi bien de la communauté internationale que du Conseil de sécurité des Nations unies qui est en jeu. « C’est la condition de leur efficacité et de leur crédibilité », a fait remarquer le président Joseph Kabila.

Le président de la République n’a pas non plus raté cette belle occasion pour parler des efforts que ne cesse de déployer le gouvernement de la RDC aux fins de parvenir à une paix durable sur l’ensemble de son territoire en vue d’asseoir véritablement les bases de son développement. Une façon de dire que la RDC n’attend de la communauté internationale ni une compassion ni une quelconque magnanimité. Le vœu de Joseph Kabila, est  de « voir notre Organisation engager tous les Etats membres, particulièrement ceux qui se laissent tenter par la violence, au respect des principes directeurs de la Charte des Nations unies ».

En ces moments très durs, la RDC a reçu des soutiens de beaucoup de partenaires. Aussi le président de la République a-t-il tenu à « remercier tous ceux qui, de loin ou de près, partenaires bilatéraux ou multilatéraux, dont l’Organisation des Nations unies, nous accompagnent dans nos efforts pour ériger, au centre de l’Afrique, un Congo uni et prospère, en paix avec lui-même et avec tous ses voisins ».

Maintenir la pression

Depuis le déclenchement de l’aventure militaire des rebelles du M23, soutenus en armes et munitions par Kigali, la RDC, qui continue, selon le président Kabila, à privilégier les voies politique, militaire et diplomatique pour sortir du bourbier de l’Est du territoire national, est parvenu à allier un nombre important des Etats à sa cause.

Si la Grande-Bretagne s’est vite ravisée en levant la mesure de suspension de son aide au Rwanda, d’autres comme les États-Unis et les Pays-Bas ont maintenu la pression. L’Union européenne s’est également alignée derrière la RDC en suspendant mardi dernier toute nouvelle aide au Rwanda.

Le président français, François Hollande, est allé dans le même sens en condamnant du haut de la tribune des Nations unies les ingérences dont est victime la RDC. Rappelant les nombreuses souffrances endurées par les peuples syriens et maliens qui se battent pour leur honneur et l’intégrité de leurs territoires respectifs. Il n’a pas non plus ignoré la situation qui prévaut dans l’Est de la RDC, visiblement entretenue par le Rwanda. « Je pense notamment, à ce qui se produit dans la République démocratique du Congo où les civils sont les principales victimes des affrontements et où les ingérences doivent cesser le plus rapidement possible », a déclaré le chef de l’Etat français.

L’éveil de la communauté internationale doit donc pousser la RDC à maintenir la pression sur le plan diplomatique pour faire plier le Rwanda dans ses velléités belliqueuses dans la région des Grands Lacs. Le mini-sommet qui se tient ce jeudi à New York autour de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ; rencontre à laquelle prendront part les présidents congolais et Rwandais est une belle occasion pour la délégation congolaise d’étayer des arguments qui vont clouer le Rwanda. Il n’y a donc pas lieu de protéger indéfiniment un voisin qui a fait preuve de mauvaises fois dans l’application de tous les accords autant bilatéraux que multilatéraux signés pour le retour d’une paix durable dans la région des Grands Lacs.

Ci-dessous, le discours prononcé par le président Joseph Kabila à la tribune des Nations unies.

Discours du président Joseph Kabila, à la 67ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies. 

Monsieur le Président,

Je voudrais, de prime abord, joindre ma voix à celles qui m’ont précédé pour vous féliciter, vous-même ainsi que les membres de votre bureau, pour votre élection à la Présidence de la présente session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Je voudrais également féliciter Monsieur Nassir-Abdelaziz Al-Nasser pour le travail abattu durant son mandat, ainsi que Monsieur le Secrétaire général, Ban Ki-Moon, pour son engagement dans la défense des idéaux de notre Organisation.

Monsieur le Président,

La tenue de l’Assemblée générale de notre Organisation offre, à chacun de nous, l’occasion de participer à la réflexion collective sur les voies et moyens de faire aboutir les efforts de paix, de sécurité et de développement dans chacun de nos Etats comme dans le monde.

A juste titre, vous avez recommandé que les interventions au cours de ce débat général se focalisent notamment sur « l’ajustement ou le règlement de différends internationaux par des moyens pacifiques ».

Cette recommandation est d’autant plus judicieuse qu’il s’agit d’un thème dont l’actualité et la pertinence sont inaltérables et qui s’inscrit dans la dynamique de la recherche, sans cesse renouvelée, de la paix par d’autres moyens que le recours à la force.

L’histoire universelle démontre la validité opérationnelle du principe du règlement pacifique des différends internationaux. Elle nous enseigne aussi que, pour demeurer crédibles comme voies de résolution des conflits et différends, le dialogue et la négociation doivent se faire dans la vérité et le respect de la loi, de la règle et des valeurs et principes universellement admis. Ils doivent se prémunir aussi bien contre la précipitation que contre l’enlisement et faire preuve d’efficacité en produisant, fut-ce de manière progressive, les résultats escomptés.

Monsieur le Président, Force est de constater que, plus de 60 ans après la création de l’Organisation des Nations unies, le monde continue à déplorer de nombreuses situations de guerre et d’instabilité. Le terrorisme croit, au lieu de régresser. La piraterie maritime, que l’on croyait éradiquée, redevient une des principales menaces à la paix et à la sécurité. Le Moyen-Orient est aujourd’hui un foyer de tensions. La Syrie est à feu et à sang. Le Mali est en proie à des velléités séparatistes.

Plus largement, la paix étant plus que l’absence de la guerre, de nombreux fléaux accablent encore l’humanité, pendant que plusieurs personnes utilisent leur créativité et leur énergie pour déstabiliser et détruire à travers le trafic de la drogue, la traite des êtres humains et autres violations des droits et libertés de la personne humaine, au lieu d’œuvrer à l’épanouissement et au bien-être individuels et collectifs.

A cela s’ajoute, pour plus de deux tiers de l’humanité, la nécessité, chaque jour plus pressante, de combattre la pauvreté, l’ignorance, la violence, l’injustice et les maladies de tout genre, particulièrement le VIH et le paludisme.

Monsieur le Président,

Après des années de trouble, mon pays, la République démocratique du Congo, est engagé dans la consolidation de la paix et de la sécurité.

A cet effet, aucun effort n’a été épargné et des progrès notables ont été accomplis.

Ouverts pour la première fois il y a à peine dix ans, dans un pays dont l’indépendance est cinquantenaire, les chantiers de la démocratisation de la vie nationale, de la construction de l’Etat de droit, du développement des infrastructures socioéconomiques, de l’amélioration des conditions de vie de nos populations, se poursuivent sans relâche, preuve de la volonté du peuple congolais et de ses dirigeants d’être un facteur de paix et de stabilité.

Cet élan est malheureusement menacé par les ennemis de la paix.

En effet, depuis le mois de mars de cette année, la province du Nord Kivu, en République démocratique du Congo, où les mots paix, stabilité, réconciliation, travail, dignité humaine avaient commencé à retrouver leurs lettres de noblesse, est redevenue tristement célèbre, non pour la beauté incomparable de ses paysages, ni pour l’extraordinaire richesse de sa biodiversité, mais comme démonstration du mal profond que l’égoïsme, l’extrémisme, le communautarisme et le primat de la loi de la force sur la force de la loi peuvent produire dans une société.

Au moment où je vous parle, des centaines de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes du Nord-Kivu sont privés de paix et font l’objet des traitements inhumains et dégradants de la part d’une force négative dirigée par des éléments impénitents du fait de leur grande capacité de nuisance et de soutiens extérieurs.

Des enfants sont privés d’écoles et forcés de porter et d’utiliser les armes à feu pour tuer leurs semblables, voire leurs propres frères et sœurs.

Cette situation est inacceptable. Elle mérite d’être condamnée et devrait donner lieu à des sanctions.

Nous attendons de la Communauté des Nations qu’à cet égard elle prenne ses responsabilités, et du Conseil de sécurité qu’il fasse respecter ses résolutions.

C’est la condition de leur efficacité et de leur crédibilité.

Monsieur le Président,

Nous sommes conscients que c’est à nous, Congolais, qu’il revient de défendre notre patrie et d’assurer l’ordre public et la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Nous sommes déterminés à assumer cette responsabilité et entendons y consacrer toutes nos ressources humaines, matérielles et financières, quitte à sacrifier nos ambitions légitimes pour l’émergence du Congo. Nous demeurons également déterminés à garantir la cohésion nationale et à assurer une égale protection à tous les citoyens congolais.

En revanche, je forme le vœu de voir notre Organisation engager tous les Etats membres, particulièrement ceux qui se laissent tenter par la violence, au respect des principes directeurs de la Charte des Nations unies.

Pour terminer, je tiens à remercier tous ceux qui, de loin ou de près, partenaires bilatéraux ou multilatéraux, dont l’Organisation des Nations unies, nous accompagnent dans nos efforts pour ériger, au centre de l’Afrique, un Congo uni et prospère, en paix avec lui-même et avec tous ses voisins.

Qu’ils soient rassurés d’une chose: la République Démocratique du Congo est un placement sûr!

Monsieur le Président,

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Je vous remercie.

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8 octobre 2012

Washington veut amener les présidents congolais et rwandais à « négocier pour mettre fin au conflit »

L'œil de la rédaction

RDC

Nord-Kivu : que veut le M23?
Territoire malmené par près de 20 années de conflits ininterrompus, le Nord-Kivu, province de la République démocratique du Congo est aujourd'hui à nouveau convoitée par un groupe rebelle, le M23. Leur surnom fait référence au 23 mars 2009, date à laquelle l'armée congolaise avait signé des accords avec leurs membres pour une meilleure intégration au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo. Pour les rebelles du M23, l'accord n'a pas été respecté. Christophe Boisbouvier, journaliste à Radio France International, éclaire cette situation complexe en trois questions. 
10.08.2012Propos recueillis par Anna Ravix
Zoom:
Des mutins du M23 dans le Nord-Kivu (photo AFP)

Qui sont ceux qui composent le M23 et que veulent-ils?

Les gens du M23 sont des anciens rebelles du CNDP (Conseil national pour la défense du peuple) du général Nkunda. Le CNDP était déjà composé d'anciens militaires de l'armée régulière du Congo, c'est à dire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui s'étaient révoltés en 2008 et qui réclamaient déjà à l'époque, ce que réclament aujourd'hui les gens du M23, c'est à dire officiellement de meilleures conditions de recrutement dans l'armée, mais en réalité une meilleure prise en compte de leur communauté, qui est la communauté des Tutsis congolais.
Cette reconnaissance des Tutsis congolais dans la société congolaise est un vieux problème de fond qui remonte aux années Mobutu, et qui n'a jamais été résolu. Il y a même eu, au moment de la deuxième guerre civile en 1998, une chasse aux Tutsis à Kinshasa. C'est donc un problème endémique. 
Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a onze provinces au Congo-Kinshasa, dont la province du Nord-Kivu avec Goma pour capitale. A la tête de chacune de ces provinces, il y a un gouverneur, un parlement, avec des gens élus et des gens nommés. Ce que veulent les membres du M23 c'est une meilleure représentativité à l'intérieur des autorités du Nord-Kivu. 
Zoom:
Des civils fuient les combats vers les camps de réfugiés mis en place par la MONESCO

Quel est le rôle des forces occidentales dans la région?

Elles sont représentées par la MONUSCO, la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo. Globalement, l'intérêt des puissances occidentales est d'éviter une nouvelle guerre dans le Kivu qui est dans une région très dense, abritant l'une des plus fortes densités de population au monde. A chaque fois qu'il y a un conflit, il y a des femmes et des enfants qui sont tués, soit dans le cadre de dégâts collatéraux, soit dans le cadre de massacres en représaille à des attaques précédentes. Donc la première chose que la communauté internationale veut éviter, c'est une répétition, évidemment du génocide rwandais de 1994 mais aussi, des massacres inter-ethniques, comme ceux commis en 1996/1997 au Nord-Kivu et dans la province du Congo Kinshasa lors de l'avancée des troupes rebelles de Kabila-père aidés par l'armée rwandaise, il y a eu des massacres de dizaines de milliers de Hutus rwandais dans cette région. Et puis il y a eu les grand massacres entre Hema et Lemdu, deux communautés un peu plus au Nord, dans l'Ituri, en 2001/2002, massacres pour lesquels Thomas Lubanga vient d'être condamné par la Cour pénale Internationale (CPI)
Tout ça est très présent dans les calculs des occidentaux, d'autant plus que l'un des deux chefs du M23, qui en est en tout cas officieusement le chef, Bosco Ntaganda est poursuivi par la CPI pour avoir participé aux massacres de 2001/2002 au côté de Thomas Lunbanga. Du coup, la communauté internationale soutient les FARDC, et donc Joseph Kabila, le président de la RDC. Kabila a un double avantage, celui d'être le chef d'Etat du pays attaqué par une rébellion, et l'avantage d'avoir en face de lui un groupe armé dont le chef militaire principal est un présumé criminel de guerre poursuivi par la CPI. 
Cette position assez forte sur les plans politique et diplomatique met le Rwanda en porte-à-faux par rapport à cette affaire, parce que le Rwanda a beau crier qu'il n'a rien à voir avec le M23, il y a quand même un rapport de l'ONU, publié il y a un mois avec beaucoup de détails, qui accuse les rwandais de soutenir leurs frères Tutsis du M23. Paul Kagamé et sa ministre des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, ont eu beau se défendre d'un tel soutien, les Etats-Unis ont réduit leurs aides à l'armée rwandaise, les britanniques également, or, Washington et Londres sont les deux principaux soutiens politiques du régime rwandais. Mais je ne suis pas sûr que le soutien au M23 soit une décision du président rwandais, je pense que tout ça se passe au niveau des officiers de l'armée rwandaise et de ceux du M23, parce qu'il y a une solidarité entre Tutsis rwandais et Tutsis congolais.
Zoom:
Une mine clandestine de Coltan dans la région de l'Ituri (photo AFP)

Guerres-civiles, massacres, génocides... Pourquoi cette région est-elle en guerre permanente depuis vingt ans?

Parce qu'il ya pas d'ethnie dominante, il y a une coexistence de nombreuses communautés… Hutu, Tutsi, et autres communautés de l'est du Congo, les Nande, les Hema, les Pendu, vous avez de nombreuses communautés qui coexistent au Nord-Kivu parce que c'est une région très riche à la fois sur le plan minier et sur le plan agricole. Donc une forte densité de population et tout ça rend la région explosive parce qu'évidemment, le partage des richesses minières et le partage du foncier ça fait deux matières explosives.
Derrière ces combats, il y a aussi le contrôle des exploitations clandestines de Coltan (un minerai de tantale servant à la fabrication électronique miniaturisée comme pour les téléphones ou les ordinateurs portables - ndlr), et d'autres métaux rares très très prisés. Il y a une espèce de partage clandestin du territoire entre différents groupes armés, notamment entre les ex-CNDP devenus M23, les Maï-maï, les rebelles Hutu-rwandais et les FARDC qui ont leur propre secteur. Donc vous avez une sorte de partage du gâteau mais évidemment, il s'agit toujours de partages très fragiles parce que vous pouvez avoir une trêve armée qui va durer un an ou deux jusqu'au moment où l'un des groupes armés va se sentir plus fort qu'un autre et rompre la trêve...

Vos réactions

jean marie CONGO, Rép. démocratique du 29.08.2012 | 14:55
Est ce que il y a vraiment une rébellion à l' est de la Rdc NON.figurez- vous que depuis 15 ans que cette disant guerre est à l' EST de la Rdc personne ne pense à prendre la province mais plutôt que des localités minières qui font l' objet de combat ,tout ça avec la bénédiction du pouvoir de Kinshasa ,lorsque l'ONU condamne le Rwanda et il doit aussi condamné Kabila et son pouvoir ;le M23 reste qu' à RUTSHURU il ne bouge pas quel genre de rébellion ?lorsque Mr HOLLANDE dit qu' il vient à Kinshasa pour éviter la politique de chaise vide, je dis faux et il a un agenda caché car a FRANCOPHONIE n' est pas un mouvement des anarchistes lorsque Kabila tue les activistes des droits de l' homme ,la population ,on viole les femmes et le procès Chebeya n' avance pas puisque Kabila ne veut pas et tout ceux-ci Mr HOLLANDE veut nous dire que lui a une solution magique pour la RDC je dis NON voilà
Constant CONGO, Rép. démocratique du 19.08.2012 | 08:45
Non, ce n'est pas possible !!
Il doit bien y avoir une vérité cruelle qui se cache derriere tout ce qui se passe dans le Nord Kivu. Je parie que seuls les dirigeants la connaissent et s'arrangent à la cacher au congolais, tandis que tout le bon sens nous la laisse voir clairement.
La RD Congo, mon pays, ne manque pas des vaillants combattants dans l'armée aujourd'hui, ni des armes appropriées pour repousser toutes les agressions dont elle est victime,qu'elle viennent de n'importe quel voisin. Mais, là où personne ne comprend, c'est bien cette vérité qui se cache: le cerveau de commandement!! Que veut-il, ce cerveau? la vie des congolais, l'integrité territoriale, la paix? ou un interet personnel en complicité avec les habituels depredateurs de ce pays?
Djo CONGO, Rép. démocratique du 16.08.2012 | 13:06
Dans ce topo que présente Boisbouvier, il y a lieu d'ajouter l'hypocrisie des USA. ils ont beau réduire leur aide militaire au Rwanda, n’empêche qu'élaguer des rapports des experts des Nations unies nous indique qu'il y a des choses graves qui concernent directement l'implication des USA ou ses multinationales dans les atrocités que commettent le groupe rebelle M23 au Nord Kivu
Bumine CHINE 15.08.2012 | 07:02
pourquoi?
Bumine CHINE 14.08.2012 | 11:41
Je me demande quand les gens se reveilleront? Ici ce n'est pas une histoire d'ethnie , c'est comme d'habitude une histoire de piller le Congo et d'enrichir une minorité de gens ainsi que les multinationales (qui s'enrichissent en vendant leurs armes dans la region des grands lacs, et d'autres qui accedent aux precieuses matieres premieres du Congo à des prix avantageux) . Quand est-ce les Rwandais et Burundais sortiront-t-ils de l'histoire coloniale qu'ont les a fait avalés? Et Kagame n'a de rwandais que de nom. Si vous etiez Rwandais irez-vous jusqu'à sacrifier les siens et les massacrer pour prendre le pouvoir?
Johnny M CONGO, Rép. démocratique du 13.08.2012 | 22:36
Mr/Mme Will B,
Jusqu'a quand devrons-nous croire a la complexite du probleme de l'Est,il etait complexe hier mais pas aujourd'hui,le temps n'est plus a chercher a comprendre le probleme a cause de sa simplicite,le temps est aux resolutions.Le rwanda destabilise la RDCongo meme un agriculteur vietnamien vous le dira,alors dites nous cher Will B,ou se trouve cette complexite?que dans la tete de celui qui veut que cela soit complexe.hum hum,ca ne passera plus cette formule,on laisse au rwanda la charge de ses arrangements avec les multinationales et gouvernement etrangers.Si ce soleil d'arrangements se couche et du coup tout devient sombre et complexe pour eux,en RDCongo il se leve en tout cas et tout devient clair.C'est le principe du decalge horaire a chacun son MATIN...desole d'etre un peu irrationnel,quelquefois,il est important de parler a un muet le langage de sourd.
bob CONGO, Rép. démocratique du 12.08.2012 | 20:43
Monsieur Bao, les nilotiques sont au Congo depuis avant l'independance, parmis ceux qui ont signé la charte de l'independance il y a un nilotique, “RWAKABUBA“ mais surement que tu n'as pas connu sous mobutu, bisengimana, ou encore didier miko proprietaire de telecel..., bref il faut ko tunaka... Le problème dans le masisi et walikale ne date pas d'hier! Souvenez vous des operation kimia, mbata et autre avec les DSP
Will B CANADA 12.08.2012 | 08:20
Le problème de Nord Kivu est complexe et surtout lorsqu'il s'agit de tutsis. La triste histoire en tout ça ce que les massacres des congolais a toujours était attribué aux tustis, alors qu'il y a aussi les Mai Mai, et surtout les Interahamwe(FDLR) qui tuent sans pardon.Sans pour autant chercher à apparaitre comme un défendeur des tustis que je le suis, mais je ne suis pas pour toutes forces armées comme voie de reconnaissance.

M 23 est faite par des opportunistes, mais trouve une raison de se confirmer parce que les congolais détestent les tutsis et meme le mot tusti en soi.

Ca fait mal de voir qu'il n'y a que les tustis qui apparaissent dans les medias, il ne devait pas y avoir de preference dans les tueries, toutes les parties impliquées doivent etre dénoncer puisqu'à l'absence de tusti, les hutus rwandais tueront et cela ne leur donne pas le privilège puisqu'ils sont bantus, meme chose pour les mai mai et surtout l'armée régulière qui, au lieu de défendre son peuple, elle le tue.

Le peuple tutsi vient de passer plus de 60 ans entre de se défendre pour être accepter en Afrique central, c'est un peuple guérier et solidaire pour sa survie. Voila pourquoi les tustis burundais, ugandais; tanzaniens et congolais avaient rejoint la rebellion de FPR puisque quand il s'agit de défendre une cause tutsi, les frontières n'existent que dans les papiers et non pas dans les têtes et la guerre n'est ni burundais, ni rwandais, ni congolais, c'est une guerre Tusti.

Mais, se défendre n'est pas une cause pour tuer les innocents, ce qui fait que j'en courage la CPI de capturer Ntaganda et de le remettre devant la Justice pour que la Justice soit fait au peuple de ITURI qui a été massacré avec beaucoup de cruoté.Il n'est le seul puisqu'il et Thomas, n'avez tué sans appui des autres. Tout le monde qui porte le sang d'un congolais doit comparaître devant la justice qu'il tusti, Nande, Murega, Hutu, Mushi et autres tous nylotique ou Bantu.


Sylvestre KOMPANI CONGO, Rép. démocratique du 11.08.2012 | 20:06
monsieur le journaliste, vous faites un métier noble mais vous n'êtes pas assez cultivé et informé sur la RDC. Vous devez savoir qu'il existe plus de 250 ethnies qui forment notre pays la RDC et aucune d'elle ne crée des problèmes sauf l’ethnie que vous avez créée. Le Rwanda est impliqué dans cette guerre et tous le savons
Claude Kazadi CONGO, Rép. démocratique du 11.08.2012 | 13:43
Vous nous dites que le Rwanda ne serait pas officiellement c'est-à-dire par son président intervenant dans la guerre au Congo, et que les officieux militaires rwandais seraient par compensions à leur frères tutsis venus au secours de ce derniers. Pourriez-vous par des preuves solides nous prouver cette allégation ?
4 octobre 2012

La France va officiellement saisir le conseil de sécurité des Nations unies

478314_359605970765776_1947459231_oLa France va officiellement saisir le conseil de sécurité des Nations unies lundi 30 juillet pour condamner la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) et tout soutien dont bénéficierait ce groupe armé. La ministre française déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui l’a annoncé samedi 28 juillet à l’issue de sa visite à Kinshasa.

« La France souhaite voir cesser tout soutien extérieur aux groupes armés en République démocratique du Congo (RDC) et que l’unité du pays soit préservé », a-t-elle affirmé.

Yamina Benguigui a ajouté que la France est aux côtés de la RDC au conseil de sécurité des Nation unies où son pays a demandé un briefing lundi après-midi.

« Une déclaration sera négociée pour condamner clairement l’action du M23 et ses soutiens. Nous sommes prêts à accueillir à Paris le Premier ministre ou le ministre des Affaires Etrangères pour des entretiens à haut niveau sur ces points notamment », a indiqué Yamina Benguigui.

Dans son adresse samedi 28 juillet devant quelques journalistes congolais, le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a, pour la première fois depuis le déclenchement de la rébellion en avril au Nord-Kivu, accusé le Rwanda de soutenir les rebelles du M23.

« C’est un secret de polichinelle que le Rwanda soutient le M23», a-t-il dit.

Le rapport annuel de 48 pages du comité des sanctions de l’ONU a condamné le Rwanda de soutenir (militairement) la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23). Cette position a été clairement soutenue par le patron de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), Roger Meece mardi 10 juillet lors d’une conférence de presse à Kinshasa.

Le soutien du Rwanda au M23 est à ce jour à la base de la rupture de la coopération militaire entre ce pays et les Etats-Unis.

Samedi 21 juillet, le département d’Etat américain a annoncé la suspension de son aide militaire au Rwanda en raison du soutien du Rwanda à la rébellion dans l’est de la RDC.

Kigali a toujours nié son implication dans le soutien des rebelles du M23. Au cours d’une conférence de presse organisée au mois de juin, Paul Kagame l’a répété sur tous les tons : « le Rwanda n’est pas la cause des problèmes du Congo. Ils existaient avant que je ne naisse ».

Notons qu’après l’ONU, les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas, c’est au tour de la France de condamner ouvertement le soutien du Rwanda aux rebelles du M23.

4 octobre 2012

Les poLes populations civiles de Rutshuru-centre sont victimes des exactions de la part des rebelles du M23

Nord-Kivu : les déplacés accusent le M23 de recrutement forcé

Deplaces_de_guerreLes populations civiles de Rutshuru-centre sont victimes des exactions de la part des rebelles du M23. Cela, sans compter l’enrôlement forcé des jeunes de cette partie de la RDC.

Près de trois cent soixante-dix ménages de déplacés vivant à Rutshuru-centre (Nord-Kivu) accusent les responsables de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) de les chasser des endroits où ils ont trouvé refuge. Il s’agit principalement des écoles. Les rebelles les forcent à regagner leurs villages, rapporte radiookapi.net. Pourtant, la source précise que ceux qui sont rentrés dans leurs localités d’origine, notamment à Runyonyi, Bunagana et Jomba se plaignent de subir des travaux forcés et d’autres formes de violences de la part des rebelles régnant en maître de lieu.

D’autres déplacés qui sont rentrés dans leurs villages à cause des pressions des rebelles se sont retrouvés en difficulté de logement. Ils affirment avoir trouvé leurs maisons soit incendiées, soit détruites par des bombes au moment des affrontements entre les rebelles et l’armée régulière. «Nous souffrons beaucoup, d’abord pour ce qui est de la nourriture, ensuite le M23 nous force de quitter les écoles. Or, nos maisons ont été détruites. Nous [avons besoin de] médicaments. Nous demandons aux autorités de suivre ce dossier et de nous chercher un autre endroit», a confié à la Radio Okapi hier jeudi 6 septembre, un déplacé de Jomba.

Pour échapper aux exactions des rebelles, des témoins rapportent que d’autres familles ont trouvé refuge en Ouganda voisin. Le nombre de ces familles qui avaient trouvé refuge à Rutshuru-centre était au départ de plus de mille. Les trois cent soixante-dix qui sont restées disent ne pas pouvoir rentrer dans leurs villages à cause de l’insécurité qui y règne. Elles sont principalement venues des groupements de Rugari, Bweza et Jomba.

Pour rappel, ces déplacés avaient fui leurs localités pendant les combats qui y opposaient les militaires congolais et les rebelles du M23. Ils avaient rejoint Rutshuru-centre, alors sous contrôle de l’armée congolaise. Mais depuis, cette cité est tombée sous le contrôle de la rébellion. Certains déplacés qui sont rentrés dans leurs localités d’origine affirment que les rebelles recourent à l’enrôlement forcé des jeunes.

«Là où se trouvent des positions rebelles, c’est le calvaire. A certains moments, ils sont même arrivés dans le site [des déplacés] pour recruter des jeunes par force. Une fois, nous avons fait libérer l’un de nous moyennant le paiement de 10 000 francs congolais (environ 10 USD) que nous avions empruntés », raconte un autre déplacé.

 

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